En route, Artisans de Paix

Grand rassemblement d’élèves du fondamental et du secondaire à la Basilique de Koekelberg,

9 et 10 octobre 2025


Ces rencontres se veulent un temps de respiration, de dialogue et d’engagement face aux fractures de notre monde.
Ouvertes à toutes et tous, elles rassembleront des personnes d’horizons variés pour partager des expériences, réfléchir ensemble et poser des gestes porteurs d’espérance.
Ces journées seront rythmées par des témoignages, des ateliers, des temps de silence, de prière et de création collective.

Nous vous invitons chaleureusement à y participer !

Le jeudi 9 octobre s’adresse aux élèves de la 3ème à la 6ème secondaire:

Le vendredi 10 octobre s’adresse aux élèves du fondamental et du 1er degré du secondaire.

Nous invitons les professeurs participants à venir à notre journée de formation du 22 septembre car nous proposerons un atelier spécifique pour l’organisation de cette journée.

Un padlet pédagogique pour travailler le thème en classe.

Esper’Art

Nous avons le plaisir de vous inviter à la première exposition

Esper’Art

du 19 au 25 mai 2025

À la basilique de Koekelberg

Née d’une collaboration entre le PECA, les écoles, les classes du patrimoine et la pastorale scolaire, l’exposition Esper’Art vous propose des œuvres créées par les jeunes, sur base de leurs réflexions sur l’Espérance et la Fraternité et de leurs visites de la Basilique de Koekelberg.

Cette exposition inédite est une occasion pour vous et vos élèves de venir visiter la Basilique, mais aussi de découvrir les œuvres d’autres jeunes de leur âge, mises en valeur par un cadre exceptionnel.

Les écoles participantes :

Institut Maris Stella (secondaire), Institut des Ursulines (secondaire), Ecole de la Cime (secondaire ), Institut Saint-Boniface-Parnasse (fondamental), Institut Sainte-Ursule de Molenbeek (fondamental)

Voici en PDF: les communiqués de presse en Français et en Néerlandais ainsi que le descriptif des deux expositions.

« L’espérance dans la fraternité »

C’est une journée pleine d’optimisme, de sens et d’Espérance qu’ont pu vivre, ce lundi 30 septembre, une quarantaine de relais pastoraux du primaire et du secondaire. Lancés ensemble par le chant Fratelli Tutti, les participants ont pu réfléchir avec Geoffrey Legrand au concept d’espérance, si mystérieux dans une époque marquée par l’individualisme et une modernité liquide. Des pistes pour rouvrir l’horizon ont été explorées, orientant la réflexion vers la Fraternité, le collectif et la créativité.

Claire Dierckx a offert à l’assemblée un magnifique message de foi et de volonté de vivre, à travers son témoignage. Claire est atteinte d’une maladie génétique neurodégénérative, l’ataxie spino-cérébelleuse de type 7, qui brouille progressivement sa vue et ses mouvements. Pourtant, elle a infusé au sein de son audience une énergie et une bienveillance qui ont permis un débat autour des questions de l’euthanasie et de la souffrance. Cette rencontre aura touché au cœur beaucoup de participants.

Le temps de midi a été l’occasion d’un grand apéro forum, durant lequel chacun a eu l’opportunité d’échanger avec les partenaires présents : Justice et Paix, Volont’R, Ayrifagnes, Cœur à corps, Dialogue 4 all, El Kalima, … En tout, une dizaine d’organismes avaient répondu présents pour un temps de rencontre informelle, qui ont donné des idées et ont permis de lancer des projets.

Plus légère, l’après-midi a offert la possibilité de tester des ateliers concrets. Réaliser une croix faite de sens et de symboles, expérimenter des techniques théâtrales en groupe, apprendre un texte d’Evangile avec son corps furent autant de possibilités créatives de faire vivre la Pastorale autrement dans les écoles.

Une journée créative et pleine de projets donc, dont tous ressortent la tête pleine d’idées et de nouvelles possibilités !

Messe de rentrée des acteurs de l’enseignement

Ce dimanche 1er septembre, les professeurs, directeurs, et autres acteurs de l’enseignement ont pu vivre une célébration d’envoi pour cette nouvelle année scolaire. Plus de 80 personnes ont répondu présents à la proposition de la pastorale scolaire de Bruxelles et Brabant wallon.

Monseigneur Luc Terlinden était, lui aussi, au rendez-vous pour ce grand moment. Entouré de 2 prêtres engagés dans le monde scolaire, notre archevêque a accueilli ces nombreux professeurs avec beaucoup de joie et de paroles inspirantes, mettant son expérience au service des professeurs pour les amener à rendre les jeunes « poètes de la Parole ». Lors de son homélie, il a exprimé : « Un des grands enjeux de l’éducation est de permettre aux jeunes de faire l’expérience de la vie intérieure. C’est aussi en vivant ces temps d’intériorité, qu’on se rend disponible à la Parole du Seigneur, à la Parole de vérité, cette Parole créatrice. »

La célébration était sous le signe de l’ « Espérance ». La pastorale scolaire a proposé différents temps forts durant cette célébration, en lien avec les projets de l’équipe.

  • Une expo « Fratelli tutti » a été inaugurée lors de cette messe. 8 magnifiques panneaux sont prêts à circuler dans les écoles pour travailler avec les élèves ce thème de l’espérance en lien avec la fraternité et l’encyclique du pape François « Fratelli tutti ».
  • Des bannières ont été réalisées, au cours de la célébration, en vue de la venue du Pape François et du Festival « Hope Happening ». D’autres bannières de « 1m² d’espérance » seront réalisées dans les écoles et décoreront le lieu du Festival « Hope Happening » les 28 et 29 septembre prochains. Lors de la célébration, les participants ont été invités à inscrire sur les bannières leur Parole-ressource, cette Parole créatrice qui leur donne espérance dans les jeunes et dans l’avenir.  

Les enfants ont pu participer à un temps spécifique pour eux. Ils ont aussi réalisé une très belle bannière. Enfin, un temps plus fraternel a permis à tous de se retrouver, de se rencontrer, de créer des liens qui porteront encore de nombreux fruits. N’est-ce pas cela notre espérance pour cette année scolaire ?

L’ espérance dans la fraternité

Notre rencontre annuelle de rentrée de la pastorale aura lieu cette année

le lundi 30 septembre de 9h à 16h

à la maison diocésaine de l’enseignement à Auderghem.

Elle aura pour thème: « L’espérance dans la fraternité ».

On vous accueille dès 8h30,

Au programme :  Le matin : un topo de Geoffrey Legrand sur le thème de l’espérance et de la fraternité suivi d’un témoignage de Claire Dierckx. A midi, vous pourrez rencontrer nos divers partenaires lors du repas (un repas sandwich vous sera offert).

L’après-midi: un atelier au choix pour expérimenter un outil/un thème.

Ce sera l’occasion de découvrir l’exposition Fratelli tutti

C’est une formation IFEC.  Pour tout renseignement supplémentaire, n’hésitez pas à nous contacter : pastoralescolairebxlbw@gmail.com. A la joie de vous retrouver ! 

L’équipe pastocube, 

La venue du Pape

Un cadeau extraordinaire, cette venue du Pape en Belgique ! Et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, un festival s’est organisé pour réunir des milliers de jeunes autour du thème de l’Espérance et de cet événement : le Hope Happening !

Et les écoles non plus ne seront pas en reste… 

Soyez vous aussi des acteurs  :  

  • soit en invitant les jeunes à participer à cet événement : des petits groupes s’organisent dans des écoles pour y aller ensemble, n’ayez pas peur de le faire vous aussi, il reste encore des places pour le faire ! 
  • soit en travaillant avec vos classes ce thème de l’Espérance avec vos élèves (cela peut se faire toute l’année) : un padlet riche de ressources vous est proposé.
  • soit en invitant vos élèves ou vos collèges à réaliser un m2 d’espérance. Il sera récolté soit par nos soins ou bien directement apporté par vos jeunes au Hope Festival !

Bonne préparation à tous !

Création pour les écoles d’une bannière géante

L’équipe Pastocube de Bxl-Bw vous invite à participer à la création d’une bannière géante qui accompagnera la venue du Pape François à Bruxelles le samedi 28 et dimanche 29 septembre prochain !

Quoi ? 

Chaque classe ou école qui souhaite participer réalise 1 m² de tissu de drap blanc (ou de couleur) avec son espérance pour le monde et pour l’école au travers des mots ou dessins peints, brodés, taggés… Quelle est votre espérance pour le monde d’aujourd’hui? Quelle personnalité vous parle de l’espérance? Quelles paroles (de la Bible ou autres) sont signes d’espérance pour vous?

Contactez-nous si vous souhaitez avoir de l’aide pour le matériel (tissus de 1m², marqueurs pour tissus,…). Nous sommes aussi à la recherche de volontaires pour nous aider dans la confection de ces bannières (couture, transport, …).

Comment ?

Vous nous faites parvenir votre création pour le lundi 23 septembre 2024 au plus tard à la Pastorale scolaire de Bruxelles et Brabant wallon.

Où ?

A la maison diocésaine (CODIEC Bxl): Avenue de l’Église Saint-Julien, 15 à 1160 Bruxelles (Auderghem). D’autres endroits sont possibles aussi:

  • Centre Pastoral de Wavre: Chaussée de Bruxelles 67, 1300 Wavre (max vendredi 20 septembre)
  • Au Heysel: le samedi 28 septembre, via les groupes de jeunes qui viennent au Festival

Nous nous chargeons d’aller au Heysel pour attacher toutes les bannières en décoration pour le Festival Hope Happening qui aura lieu le samedi 28 septembre.

Qui ? 

Tous les élèves du fondamental et du secondaire mais aussi tous les professeurs et acteurs de l’enseignement sont les bienvenus pour exprimer leurs rêves et leur espérance pour leur école et pour le monde.

L’espérance est déliée…

Une immense Bonne Nouvelle résonne en cette aube pascale, elle court dans les couloirs de l’univers à la rencontre des hommes et des femmes : « Christ est ressuscité, il est debout, vivant. »  La terre qui a accueilli le grain de blé, donne son fruit !  

Un feu lumineux a embrasé la nuit. C’est un feu qui ne peut s’éteindre. Il éclaire désormais la vie de tout homme qui veut bien se laisser éclairer et réchauffer par cette flamme !  Elle est finie la  nuit du tombeau. Elle est ouverte la route des hommes, elle conduit jusque dans l’éternité.

Dans le Jardin de la Résurrection, l’ange dit au monde entier : « vous cherchez Jésus le Nazaréen, celui qu’on a qu’on a crucifié ? C’est bien ici qu’on l’avait mis, mais il est ressuscité, il n’est plus ici. Allez dire à ses frères, qu’il vous précède en Galilée : là vous le verrez comme il vous l’a dit. »

« Allez dire… » Allez porter la Bonne Nouvelle à toute la création. Cette Bonne Nouvelle de la Vie est la graine à semer dans le monde, en son temps, elle germera dans tous les domaines de l’activité humaine…et elle offrira beaucoup de fruits.

« Allez dire…. » La Parole est le ferment qui transformera l’histoire humaine.

« Allez dire … » sur les chemins de votre vie… devenez des témoins, des êtres de rencontre, 

quittez les frontières de votre « moi » pour entrer loin dans la terre promise des relations humaines. C’est tout un voyage. 

« Allez dire… » faites sauter les serrures de vos enfermements, proclamez la Bonne Nouvelle par vos paroles, vos gestes, vos regards, dans le face à face de rencontres vraies et heureuses.

Le Christ lui-même n’a cessé de parcourir les chemins des humains pour les relever, leur rendre la vue, l’ouïe, la marche, leur dignité… Il nous dit : « comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. »

« Allez dire…» qu’il est des matins de printemps qui viennent à bout des longues nuits d’hiver, d’enfermement, de surdité ; qu’au-delà des longs silences du refus, il y a aussi le temps lumineux de la vérité…

« Allez dire… » que nul n’est jamais seul sur sa route, que le Ressuscité connaît nos détours humains et nous retrouve toujours pour marcher avec nous, quelle que soit notre peine, notre misère, notre désarroi, notre déception. Sur nos chemins d’Emmaüs, il est là, il nous dit sa Vie, il nous ouvre les yeux et nous donne le pain de la route… Il nous donne rendez-vous dans la Galilée de notre vie là où notre histoire avec lui a commencé. Il pose sur nous son regard et nous appelle par notre prénom. Ne cherchons pas ailleurs que là où nous pouvons le trouver, au cœur même de notre aujourd’hui.

Désormais, le dernier jour est le premier. L’espérance est déliée, elle prend racine sur l’arbre de la croix, elle fleurit pour le monde entier.

Ghislaine Renson

Une icône recontextualisée pour aujourd'hui

Source : inconnue

Il semble qu’elle représente un médecin entouré du saint médecin et archevêque de l’église orthodoxe, saint Luc (ou Lukáš) de Simféropol (9 mai 1877-11 juin 1961 (à gauche), la Vierge Marie et le Christ.

A travers ce médecin, on pense à tous les soignants d’aujourd’hui …

La Speranza

Sœur Olivia, de la congrégation des Religieuses de Marie Immaculée, vit à Milan. Elle partage, à travers ce message, une belle réflexion sur le chemin d’espérance qui mène à Pâques.

Elle a publié ce texte sur sa page Facebook, (13 mars 2020)

« La Speranza en Italie ces jours-ci, c’est un ciel d’un bleu dépollué et provocant, c’est le soleil qui brille obstinément sur les rue désertes, et qui s’introduit en riant dans ces maisonnées qui apprennent à redevenir familles.

La Speranza ce sont ces post-it anonymes par centaines qui ont commencé à couvrir les devantures fermées des magasins, pour encourager tous ces petits commerçants au futur sombre, à Bergame d’abord, puis, comme une onde d’espérance – virale elle aussi – en Lombardie, avant de gagner toute l’Italie : « Tutto andra bene ».

La Speranza c’est la vie qui est plus forte et le printemps qui oublie de porter le deuil et la peur, et avance inexorablement, faisant verdir les arbres et chanter les oiseaux.

La Speranza ce sont ces professeurs exemplaires qui doivent en quelques jours s’improviser créateurs et réinventer l’école, et se plient en huit pour affronter avec courage leurs cours à préparer, les leçons « online » et les corrections à distance, tout en préparant le déjeuner, avec deux ou trois enfants dans les pattes.

La Speranza, tous, qui après les premiers jours d’inconscience et d’insouciance, d’euphorie pour des « vacances » inespérées, retrouvent le sens des responsabilités, et dont on découvre qu’ils savent être graves et civiques quand il faut, sans jamais perdre créativité et sens de l’humour : et voilà que chaque soir à 18h, il y aura un flashmob pour tous… un flashmob particulier. Chacun chez soi, depuis sa fenêtre… et la ville entendra résonner l’hymne italien, depuis tous les foyers, puis les autres soirs une chanson populaire, chantée à l’unisson. Parce que les moments graves unissent.

La Speranza, tous ces parents qui redoublent d’ingéniosité et de créativité pour inventer de nouveaux jeux à faire en famille et ces initiatives de réserver des moments « mobile-free » pour tous, pour que les écrans ne volent pas aux foyers tout ce Kairos qui leur qui offert.

La Speranza – après un premier temps d’explosion des instincts les plus primaires de survie (courses frénétiques au supermarché, ruée sur les masques et désinfectants, exode dans la nuit vers le sud…) – ce sont aussi les étudiants qui, au milieu de tout ça, ont gardé calme, responsabilité et civisme… qui ont eu le courage de rester à Milan, loin de leurs familles, pour protéger leurs régions plus vulnérables, la Calabre, la Sicile… mais surtout qui résistent encore à cet autre instinct primaire de condamner et de montrer du doigt pleins de rage ou d’envie, ceux qui n’ont pas eu la force de se voir un mois isolés, loin de leur famille et qui ont fui.

La Speranza bien sûr, elle est toute concentrée dans cette « camicia verde » des médecins et le dévouement de tout le personnel sanitaire, qui s’épuisent dans les hôpitaux débordés et continuent le combat. Et tous de les considérer ces jours-ci comme les véritables « anges de la Patrie ».

Mais la Speranza c’est aussi une vie qui commence au milieu de la tourmente, ma petite sœur qui, en plein naufrage de la Bourse, met au monde un petit Noé à deux pays d’ici, tandis que tout le monde se replie dans son Arche, pour la « survie », non pas des espèces cette fois-ci, mais des plus vulnérables.

Et voilà la Speranza, par-dessus tout : ce sont ces pays riches et productifs, d’une Europe que l’on croyait si facilement disposée à se débarrasser de ses vieux, que l’on pensait cynique face à l’euthanasie des plus « précaires de la santé » … les voilà ces pays qui tout d’un coup défendent la vie, les plus fragiles, les moins productifs, les « encombrants » et lourds pour le système-roi, avec le fameux problème des retraites …

Et voilà notre économie à genoux. À genoux au chevet des plus vieux et des plus vulnérables. 

Tout un pays s’arrête, pour eux …

En ce Carême particulier, un plan de route nouveau : traverser le désert, prier et redécouvrir la faim eucharistique. Vivre ce que des milliers de chrétiens de par le monde. Retrouver l’émerveillement. Sortir de nos routines …

Et dans ce brouillard total, naviguer à vue, réapprendre la confiance, la vraie. S’abandonner à la Providence. Et apprendre à s’arrêter aussi. Car il fallait un minuscule virus, invisible, dérisoire, et qui nous rit au nez, pour freiner notre course folle.

Et au bout, l’espérance de Pâques, la victoire de la vie à la fin de ce long carême, qui sera aussi explosion d’étreintes retrouvées, de gestes d’affection et d’une communion longtemps espérée, après un long jeûne.

Et l’on pourra dire avec saint François « Loué sois-Tu, ô Seigneur, pour fratello Coronavirus, qui nous a réappris l’humilité, la valeur de la vie et la communion ! »

« Courage, n’ayez pas peur : Moi j’ai vaincu le monde ! Jn 16, 33 «