Départ de la marche !

Ce 2 octobre, une marche mondiale de Justice et de Paix a démarré de New Delhi. Elle traversera 17 pays, en reliant et en encourageant les initiatives locales qui cherchent la Paix, la réduction de la pauvreté, l’inclusion sociale et la reconstruction écologique. Le but : arriver à Genève pour s’y faire l’écho des sans-voix et y réaffirmer devant les Nations Unies l’importance des 17 ODD.

Partout en Europe, des routes s’organisent pour rejoindre cette initiative indienne.La proposition faite aux jeunes par les Pastorales scolaires des différents diocèses francophones et par la Liaison des Pastorales des Jeunes (via les écoles -tous réseaux confondus- via les mouvements de jeunesse et les groupes de jeunes chrétiens) de participer à la grande campagne Jai Jagat 2020 a été pensée dans la suite de l’appel du Pape François à construire une écologie intégrale (Laudato Si). D’abord travaillés sur les bancs de l’école, les thèmes de Jai Jagat seront mis en œuvre dans des marches mixtes qui créeront du lien et convergeront toutes vers Namur, au Centre Croix-Rouge où ce seront des demandeurs d’asile qui accueilleront les jeunes pour leur grand forum… D’où enfin, une délégation de jeunes ira à Genève porter les intuitions de leurs pairs pour construire ce « monde inclusif et non-violent » que recherche la campagne Jai Jagat. 

Retraite Sociale Accompagnée

La RSA… un nouveau concept de Retraite Sociale Accompagnée. 

Connaissez-vous le trèfle à quatre feuilles ? Symbole de bonheur, de chance et de prospérité, il demande une sacrée patience (ou une sacrée foi) pour émerger soudain d’une pelouse parsemée de semblables. Disons que l’analogie avec ce qui s’est construit patiemment l’an passé pour faire éclore la toute nouvelle et belle RSA, n’est pas dénuée de fécondité. Vivre Ensemble (de l’asbl Entraide et Fraternité), le service solidarité du Vicariat de Bruxelles, la pastorale scolaire et un diacre : voilà quatre services qui ont mis ensemble leurs compétences et leur foi au service d’une retraite sociale d’un nouveau genre. Pourtant il y en avait déjà plein, de retraites sociales. Et en soi, un trèfle, c’est très humble. C’est très précisément ce qui fait l’ADN de cette retraite d’un nouveau genre. Pas très différente des autres et pourtant, chance insigne pour les jeunes qui ont pu la vivre. A mi-chemin entre une retraite spirituelle et une retraite sociale. Entre formation et action directe sur le terrain.. Un savant mélange de voir, de juger et d’agir. Puis d’un temps de relecture… Mais jugez plutôt.  

Le principe ? Un premier jour complet de formation par Entraide et Fraternité dans les locaux du Vicariat. Pendant cette journée, ce sont les préjugés sur la pauvreté qui tombent. Les jeunes peuvent exprimer leurs attentes, leur appréhension mais surtout en apprendre davantage sur les associations qui vont les accueillir dès le lendemain. Car en effet, les deux jours qui suivent (le jour 2 et le 3 au matin) les élèves seront plongés deux par deux au cœur de la réalité sociale de St Gilles et des environs. Au cœur même de la rencontre et de la différence. Dans leur propre ville. Qui aux colis, qui en épicerie sociale, qui dans un centre d’accueil de personnes de la rue, qui chez les Petites Sœurs des Pauvres, au Poverello ou en Restau du cœur… Et c’est alors que le miracle se produit : le troisième jour vers midi, quand ils reviennent aux locaux de l’Eglise de Bruxelles. Leurs visages sont rayonnants, ils ne s’arrêtent plus de raconter. Comme dans le passage d’Evangile où les disciples reviennent, tous joyeux, raconter à Jésus leur « pêche miraculeuse » ! Une table de banquet a été dressée pour eux, des fleurs, un spaghetti fumant, un bon dessert… Il y a la magie du banquet bien sûr, mais surtout celle de leurs mots, de leur regard. On fait un tour de parole en deux groupes distincts : qu’est-ce que j’ai fait, qu’est-ce que cela m’a fait … Et on garde la question du « Qu’est-ce que j’en ferai » pour ce moment qui sera animé par notre diacre, autour de la Parole, d’un symbole et d’une bougie. 

Et chacun repart avec un anneau de Tucum, signe d’engagement aux côtés des pauvres, souvenir d’une retraite à quatre feuilles. Une véritable chance pour les jeunes qui la vivent comme pour le petit groupe d’adultes qui les accompagnent.   

Envie d’en savoir plus pour y inscrire éventuellement votre école ? Demandez le vade-mecum de la rsa au service de pastorale scolaire bxl-bw.  

« Confiance »

Durant cette année scolaire 2019-2020, les membres de la Maison diocésaine ont choisi de mettre chaque mois un ou deux mots-clés en avant.

Ce mois de novembre mise sur la disponibilité et la confiance.

Pour chaque mot, deux affiches sont créés en fonction des deux citations, dont l’une est biblique. Les 2 citations du mois sortent du livre du CoDiEC « Des mots pour le dire », écrit par Jean-François Grégoire, illustré et mis en page par les élèves de l’Institut Don Bosco Val d’or.

« Disponibilité »

Durant cette année scolaire 2019-2020, les membres de la Maison diocésaine ont choisi de mettre chaque mois un ou deux mots-clés en avant.

Ce mois de novembre mise sur la disponibilité et la confiance.

Pour chaque mot, deux affiches sont créés en fonction des deux citations, dont l’une est biblique. Les 2 citations du mois sortent du livre du CoDiEC « Des mots pour le dire », écrit par Jean-François Grégoire, illustré et mis en page par les élèves de l’Institut Don Bosco Val d’or.

Outils : Des mots pour le dire

Des mots pour le dire …

Outils 1:

Question de base : Comment concrètement manifester les valeurs à choisir en priorité dans notre école et que mettre en place pour les vivre au niveau personnel, communautaire, structurel ?

Selon le nombre de participants, le temps disponible et le but poursuivi :

1ère étape :

*A partir du nuage de mots (doc pdf à télécharger), chaque participant identifie 3 valeurs réellement vécues dans l’école à divers niveaux de fonctionnement. 

*Tour de parole : chacun les éclaire à l’aide d’un exemple concret.

2ème étape :

*Chaque participant sélectionne ensuite 3 valeurs essentielles qui pourraient être mieux présentes dans l’école. 

*Partage 

3ème étape :

Suite aux deux étapes précédentes, mise en évidence par le groupe de 3 à 5 valeurs à mettre en œuvre en priorité dans l’école. 

4ème étape :

*Afin d’enrichir et d’élargir le débat, lecture des valeurs sélectionnées dans le livre « des mots pour le dire… »

*Echo et réaction par rapport à la lecture. 

5ème étape :

Identification et choix de pistes concrètes pour les mettre en œuvre.

Outils 2:

Question de base : Comment personnellement identifier une valeur qui m’apparait comme prioritaire dans ma pratique scolaire ? Et comment la renforcer ?

Selon le nombre de participants et le temps disponible :

1ère étape :

*A partir du nuage de mots, chaque participant choisit un mot-clé « prioritaire » à ses yeux dans le travail qu’il réalise à l’école.

*Il lit le mot tel qu’il est explicité dans le livre « des mots pour le dire… »

2ème étape :

Tour de parole : chacun explique le choix du mot (force / manque / éclairage …) et réagit personnellement à la lecture qu’il a faite : accord, désaccord, nuances… 

Remarque : Personne n’ouvre un débat à ce stade-ci. Il s’agit seulement d’écouter l’autre avec bienveillance. Eventuellement, demande d’éclaircissements possible.

3ème étape :

Tour de parole : chacun peut réagir aux interventions des autres. Une discussion / constat / projet peut avoir lieu en vue d’améliorer concrètement le travail de chacun là où il se trouve. 

(Par exemple en répondant à la question : si j’avais une baguette magique, que souhaiterais-je pour améliorer ma pratique auprès des jeunes ?)

4ème étape :

Chacun cible une action concrète (du style premier petit pas possible…) et au besoin le partage au petit groupe.

Des mots pour le dire

Entre janvier et mai 2012, à l’initiative du Comité diocésain de l’Enseignement Catholique Bruxelles-Brabant Wallon), une question préparatoire au second Congrès de l’Enseignement catholique (octobre 2012) a été posée aux écoles du CoDiEC : « Au départ de nos pratiques, qu’est-ce qui permet d’affirmer que notre école est chrétienne ? ». L’enquête aboutit à une synthèse, en aout 2012 : « École catholique, vos témoignages, vos valeurs, vos mots-clés… » 

L’équipe de Pastorale scolaire pour l’enseignement secondaire du CoDiEC Bruxelles-Brabant Wallon, en lien avec l’équipe de Pastorale scolaire du fondamental, a simultanément pensé qu’il pourrait être intéressant pour les directeurs, les enseignants, les membres des Pouvoirs Organisateurs, de reprendre l’un après l’autre, dans chacune des parutions du « Cardan » (bulletin de liaison de la Pastorale scolaire du secondaire) les termes ou les concepts retenus et fidèlement déclinés dans la synthèse, afin d’entrer en dialogue avec eux, c’est-à-dire de se laisser instruire par ce qu’ils ont suscité auprès de celles et ceux qui ont répondu à l’enquête, et de les instruire autant que possible par des réflexions menées personnellement ou en équipe. C’est le résultat de ce travail d’investigation et d’interlocution, confié à Jean-François Grégoire, à l’époque conseiller spirituel de l’équipe du secondaire, qui vous est présenté dans les pages qui suivent.

Echos de la messe « Teach and Go » 2019

Qu’est-ce qui pouvait réunir une centaine d’enseignants, un dimanche premier septembre au soir, si ce n’est un vague… ou un terrible stress du lendemain ??! Eh bien, mesdames, messieurs, à l’initiative d’une poignée de professeurs, d’un délégué et d’un évêque, c’est bien plutôt l’Esprit, la prière commune et les chants qui ont réuni cette belle fourchette d’amis de l’école, fondamental, secondaire et tous réseaux confondus. Le calendrier avait un peu aidé. Ils se sont dit : nous nous sentons par moments comme oubliés par l’Eglise. Et pourtant, nous nous savons envoyés… Ils ont été trouver le vicaire épiscopal pour l’enseignement et celui-ci les a encouragés, malgré les obstacles, à poursuivre dans leur idée d’organiser cette messe. L’évêque, lui, pensait justement de son côté : comment entrer davantage en contact avec le monde de l’école ? Il semble parfois si hermétique… Et comme dans les belles histoires, cela s’est conclu par quelque chose qui sera appelé à durer. Oui, désormais, nous voulons commencer l’année scolaire par un temps d’eucharistie ensemble !

Chanter, prier, recevoir force et allant pour conjurer ce qu’il y a au fond de nos tripes, la veille d’une rentrée ! Mettre l’Esprit dans nos cartables, un petit signet comme un clin-Dieu pour nous rappeler que nous ne sommes pas seuls et quelques refrains encourageants pour les jours difficiles, voilà ce que cette messe « Teach and Go » nous a apporté à la rentrée. Merci les profs ! Merci l’Eglise ! Et hâte de revivre cela, avec vous, l’an prochain pour de nouvelles (et belles) aventures scolaires !