Les Newsboys (groupe de rock chrétien fondé en 1985) proclament leur foi en la Trinité et la résurrection. C’est une belle entrée en matière pour aborder la question de la foi chrétienne.
In this time of desperation When all we know is doubt and fear There is only one foundation We believe, we believe In this broken generation When all is dark, You help us see There is only one salvation We believe, we believe
We believe in God the Father We believe in Jesus Christ We believe in the Holy Spirit And He’s given us new life We believe in the crucifixion We believe that He conquered death We believe in the resurrection And He’s comin’ back again, we believe
So, let our faith be more than anthems Greater than the songs we sing And in our weakness and temptations We believe, we believe!
R.
Let the lost be found and the dead be raised! In the here and now, let love invade! Let the church live loud, our God we’ll say We believe, we believe! And the gates of hell will not prevail! For the power of God, has torn the veil! Now we know Your love will never fail! We believe, we believe!
R.
« Nous croyons »
En ce temps de désespoir
Quand tout ce que nous savons est doute et crainte Il y a une seule fondation
Nous croyons, nous croyons
En cette génération brisée
Quand tout est sombre, Tu nous aides à voir
Il y a un seul salut
Nous croyons, nous croyons
Nous croyons en Dieu le Père
Nous croyons en Jésus Christ
Nous croyons en l’Esprit Saint
Et Il nous donne une nouvelle vie
Nous croyons en la crucifixion
Nous croyons qu’il a vaincu la mort
Nous croyons en la résurrection
Et Il reviendra, nous croyons.
Que notre foi soit plus que des hymnes
Plus grand que les chants que nous chantons
Et dans nos fragilités et nos tentations,
Nous croyons, nous croyons
R.
Que ceux qui sont perdus soient trouvés et les morts relevés !
L’ici et maintenant, que l’amour l’envahissent
Que l’Eglise vive fort, notre Dieu dira
Nous croyons, nous croyons
Et les portes de l’enfer ne vont pas s’imposer
Car la puissance de Dieu a brisé le voile !
Maintenant, nous savons que ton amour ne faillira jamais.
Rob Galea est un prêtre, chanteur et vlogeuranglophone. Il a été connu en ayant participé à « X Factor d’Australie » en 2015.
Il partage sa joie de vivre, son espérance et sa foi à travers ses compositions et sa chaîne YouTube.
« No greater love » est aussi bien une très belle chanson sur la mort et la résurrection de Jésus. Ceci est bien accompagné dans le clip par une illustration des paroles de la chanson. Même si les élèves ne devaient pas comprendre toutes les paroles en anglais, le support visuel permet de mieux découvrir la chanson.
Our hope is in you alone Strong tower and endless grace You remain Always, the bright and morning star Even though you know exactly who we are
O o o O o o O o o Nothing’s gonna bring us down O o o O o o O o o He took our thorns for a crown O o o O o o O o o All that was lost now is found O o o O o o O o o In Jesus
There is no Greater love than this None that could ever compare with His He Died, He Rose, He’s Comin’ again He Died, He Rose, In Him there is no end There’s no greater love Than this
R.
You wash away the stain Make us whole again Your love will now remain — Everlasting
You turned this life around Lift us from the ground We’ll never be the same — Everlasting
We’ll acclaim you all our days Praise you – now and always There is no greater love Than This
Notre espoir est en toi seulement
Une tour solide et une grâce infinie
Tu restes
Toujours, l’étoile brillante du matin
Même si tu sais exactement qui nous sommes
O o o O o o O o o
Rien ne nous fera tomber
O o o O o o O o o
Il a pris nos épines comme couronne
O o o O o o O o o
Tout ce qui était perdu, est trouvé
O o o O o o O o o
En Jésus
Il n’y a pas de plus grand amour que ceci
Rien qui ne pourra jamais être comparé avec le Sien
Il est mort, Il se leva, Il reviendra
Il est mort, Il se leva, en Lui, il n’y a pas de fin
Voici une belle recontextualisation du mystère de la résurrection dans notre quotidien : « Comment pouvons-nous vivre comme des ressuscités et partager « la vie » de la résurrection autour de nous? »
J’utilise ce clip aussi bien en début d’année pour aborder l’esprit de bienveillance qu’on pourrait vivre en classe comme à la période de Pâques pour parler du coeur du christianisme : « vivre la résurrection au coeur de nos vies ! »
TOBYMAC est un chanteur chrétien anglophone qui mélange bien les sonorités d’aujourd’hui, des réflexions du quotidien et des paroles inspirées par sa foi.
Jai Jagat. Victoire d’un monde pour tous. Nous vous avons déjà longuement parlé de cette caravane indienne en route pour Genève. 50 personnes pour 10 000 kms et un message d’urgence et d’espérance à porter aux Nations.
Le 17 mars, la Marche Jai Jagat a été suspendue temporairement en raison de la pandémie du Coronavirus. Les marcheurs se trouvaient en Arménie quand ils ont du prendre la décision de mettre la marche en pause tout en continuant leur engagement car « il y a encore tant à faire ».
Initialement fixé au 27 mars, le projet Ecoles s’est peut-être arrêté mais le chemin continue et certains chuchotent même qu’il reprendra de plus belle en septembre…
Suite aux évènements liés à la pandémie de Coronavirus et au confinement mis en place dans de plus en plus de pays, la marche Jai Jagat a été obligée d’être suspendue, au moins temporairement. C’est ainsi que vous trouverez ci-dessous le message envoyé il y a quelques heures depuis l’Arménie par Rajagopal et Jill, initiateurs de la campagne, aux principaux acteurs de Jai Jagat à travers le monde.
Nous restons toutes et tous mobilisés, prêts à se remettre en marche dès que cela sera possible, les principaux messages de Gandhi et de la campagne Jai Jagat n’ayant sans doute jamais eu autant d’acuité qu’aujourd’hui : résilience, bienveillance et non-violence.
Jai Jagat !
17 mars 2020,
« Cher.e.s ami.e.s,
C’est avec le cœur lourd que nous annonçons la suspension temporaire de la marche Jai Jagat. Nous espérons que ce report nous donnera la possibilité de nous réunir et de relancer la marche dès que la situation du COVID 19 s’améliorera et sera sous contrôle. Nous encourageons toutes les personnes directement impliquées dans la campagne à poursuivre leur travail et à garder le moral. Il est prévu de poursuivre la marche de façon virtuelle et, si possible, de créer davantage de messages vidéo et de formations sur Gandhi et la non-violence, afin d’inciter les gens à en profiter pour réfléchir à des modes de vie alternatifs lorsqu’ils sont chez eux ou en confinement.
Juste pour vous informer du déroulement des événements, nous sommes arrivés à Erevan il y a moins d’une semaine, après une marche de 400 kilomètres sur un mois. Ce fut une expérience exaltante et nous avons pu entrevoir l’incroyable hospitalité du peuple arménien dans le processus de diffusion du message de paix et de Gandhi. Le peuple arménien a tellement souffert de conflits et de guerres au cours de l’histoire qu’il n’est pas étonnant qu’il ait visiblement répondu à ce message de paix. Cette expérience a eu un écho profond chez les marcheurs indiens et internationaux et leur a donné plus de force pour continuer à construire la paix dans leur vie future, ce alors qu’ils quittent actuellement la marche en Arménie.
La marche arménienne a fait suite à une excellente marche de quatre mois en Inde qui nous a également rapprochés des gens et de leur désir de paix ainsi que de leur engagement envers les valeurs du Mahatma Gandhi et de Kasturbai. Tout le travail d’Ekta Parishad a fait de ce voyage en Inde une expérience extraordinaire et nous devons ainsi nous appuyer sur celle-ci pour nous aider à faire face à la violence dans la société à de nombreux niveaux.
Les autres marches qui se sont déroulées au Népal, au Pakistan, aux Emirats Arabes Unis, dans les Balkans et surtout en Iran, ont permis d’y apporter le puissant message de paix et de non-violence de Gandhi. Nous sommes désormais prêts à entreprendre un travail de suivi considérable avec tous les réseaux qui ont été créés durant cette campagne, y compris à Genève, en Europe et aux États-Unis, travail qui nous a donné une orientation claire pour envisager pour le futur une éducation favorable à la paix, une économie et une gouvernance non violentes.
Pour en revenir à la question de la suspension de la campagne, il nous a été très difficile d’arrêter cette action après sept ans de planification. Sur les conseils du gouvernement arménien, nous avons renvoyé trente-cinq marcheurs chez eux et nous avons reçu la confirmation des marcheurs indiens qu’ils étaient bien rentrés chez eux. Ceux qui se rendent dans les régions périphériques du Kenya et de l’Australie, du Mexique et de l’Argentine sont actuellement en vol ou sur le point de l’être. Les Européens qui restent rentreront chez eux dans les prochains jours. Un petit groupe de trois personnes attendra en Arménie. Une fois que nous serons assurés que tout le monde est en sécurité et que les formalités administratives sont réglées, nous retournerons également en Inde.
Les marcheurs de Jai Jagat veulent insister sur le fait que, bien que nous soyons confrontés à une pandémie mondiale et que nous devions rester très prudents, il faut se saisir de cette crise pour faire pression en faveur d’un profond changement dans l’approche du développement et de l’économie actuels. Ne nous laissons pas prendre par la panique au point d’obscurcir la vision de Jai Jagat. Il y a encore tant à faire.
Nous sommes impatients de vous entendre toutes et tous.
Il semble qu’elle représente un médecin entouré du saint médecin et archevêque de l’église orthodoxe, saint Luc (ou Lukáš) de Simféropol (9 mai 1877-11 juin 1961 (à gauche), la Vierge Marie et le Christ.
A travers ce médecin, on pense à tous les soignants d’aujourd’hui …
Sœur Olivia, de la congrégation des Religieuses de Marie Immaculée, vit à Milan. Elle partage, à travers ce message, une belle réflexion sur le chemin d’espérance qui mène à Pâques.
Elle a publié ce texte sur sa page Facebook, (13 mars 2020)
« La Speranza en Italie ces jours-ci, c’est un ciel d’un bleu dépollué et provocant, c’est le soleil qui brille obstinément sur les rue désertes, et qui s’introduit en riant dans ces maisonnées qui apprennent à redevenir familles.
La Speranza ce sont ces post-it anonymes par centaines qui ont commencé à couvrir les devantures fermées des magasins, pour encourager tous ces petits commerçants au futur sombre, à Bergame d’abord, puis, comme une onde d’espérance – virale elle aussi – en Lombardie, avant de gagner toute l’Italie : « Tutto andra bene ».
La Speranza c’est la vie qui est plus forte et le printemps qui oublie de porter le deuil et la peur, et avance inexorablement, faisant verdir les arbres et chanter les oiseaux.
La Speranza ce sont ces professeurs exemplaires qui doivent en quelques jours s’improviser créateurs et réinventer l’école, et se plient en huit pour affronter avec courage leurs cours à préparer, les leçons « online » et les corrections à distance, tout en préparant le déjeuner, avec deux ou trois enfants dans les pattes.
La Speranza, tous, qui après les premiers jours d’inconscience et d’insouciance, d’euphorie pour des « vacances » inespérées, retrouvent le sens des responsabilités, et dont on découvre qu’ils savent être graves et civiques quand il faut, sans jamais perdre créativité et sens de l’humour : et voilà que chaque soir à 18h, il y aura un flashmob pour tous… un flashmob particulier. Chacun chez soi, depuis sa fenêtre… et la ville entendra résonner l’hymne italien, depuis tous les foyers, puis les autres soirs une chanson populaire, chantée à l’unisson. Parce que les moments graves unissent.
La Speranza, tous ces parents qui redoublent d’ingéniosité et de créativité pour inventer de nouveaux jeux à faire en famille et ces initiatives de réserver des moments « mobile-free » pour tous, pour que les écrans ne volent pas aux foyers tout ce Kairos qui leur qui offert.
La Speranza – après un premier temps d’explosion des instincts les plus primaires de survie (courses frénétiques au supermarché, ruée sur les masques et désinfectants, exode dans la nuit vers le sud…) – ce sont aussi les étudiants qui, au milieu de tout ça, ont gardé calme, responsabilité et civisme… qui ont eu le courage de rester à Milan, loin de leurs familles, pour protéger leurs régions plus vulnérables, la Calabre, la Sicile… mais surtout qui résistent encore à cet autre instinct primaire de condamner et de montrer du doigt pleins de rage ou d’envie, ceux qui n’ont pas eu la force de se voir un mois isolés, loin de leur famille et qui ont fui.
La Speranza bien sûr, elle est toute concentrée dans cette « camicia verde » des médecins et le dévouement de tout le personnel sanitaire, qui s’épuisent dans les hôpitaux débordés et continuent le combat. Et tous de les considérer ces jours-ci comme les véritables « anges de la Patrie ».
Mais la Speranza c’est aussi une vie qui commence au milieu de la tourmente, ma petite sœur qui, en plein naufrage de la Bourse, met au monde un petit Noé à deux pays d’ici, tandis que tout le monde se replie dans son Arche, pour la « survie », non pas des espèces cette fois-ci, mais des plus vulnérables.
Et voilà la Speranza, par-dessus tout : ce sont ces pays riches et productifs, d’une Europe que l’on croyait si facilement disposée à se débarrasser de ses vieux, que l’on pensait cynique face à l’euthanasie des plus « précaires de la santé » … les voilà ces pays qui tout d’un coup défendent la vie, les plus fragiles, les moins productifs, les « encombrants » et lourds pour le système-roi, avec le fameux problème des retraites …
Et voilà notre économie à genoux. À genoux au chevet des plus vieux et des plus vulnérables.
Tout un pays s’arrête, pour eux …
En ce Carême particulier, un plan de route nouveau : traverser le désert, prier et redécouvrir la faim eucharistique. Vivre ce que des milliers de chrétiens de par le monde. Retrouver l’émerveillement. Sortir de nos routines …
Et dans ce brouillard total, naviguer à vue, réapprendre la confiance, la vraie. S’abandonner à la Providence. Et apprendre à s’arrêter aussi. Car il fallait un minuscule virus, invisible, dérisoire, et qui nous rit au nez, pour freiner notre course folle.
Et au bout, l’espérance de Pâques, la victoire de la vie à la fin de ce long carême, qui sera aussi explosion d’étreintes retrouvées, de gestes d’affection et d’une communion longtemps espérée, après un long jeûne.
Et l’on pourra dire avec saint François « Loué sois-Tu, ô Seigneur, pour fratello Coronavirus, qui nous a réappris l’humilité, la valeur de la vie et la communion ! »
« Courage, n’ayez pas peur : Moi j’ai vaincu le monde ! Jn 16, 33 «
Le 11 février 2020, j’ai eu la chance de vivre une journée de formation proposée par ma direction. Ma première pensée fut : « encore des heures perdues avec mes élèves, est-ce nécessaire ? » … Je me laisse vite convaincre par l’enthousiasme de mes collègues de branche qui souhaitaient vivre cette journée ensemble afin de renforcer l’équipe. Ni une ni deux, me voilà devant la beauté de l’endroit empreint de sérénité….
Après un déjeuner convivial qui m’a permis de revoir quelques têtes connues et de discuter avec des nouvelles, nous nous dirigeons ensemble dans une salle pour écouter une analyse biblique sur le thème du chemin parcouru par le prophète Elie. Il est parfois agréable d’écouter et ne pas toujours enseigner. Intérieurement, je réalise des liens entre la route semée d’embûches d’Elie et le parcours scolaire de mes élèves. Il n’est pas toujours évident de faire les bons choix et de faire confiance à celui qui les guide au quotidien. Par après, les formateurs nous proposent un moment individuel, pour soi : une balade dans la forêt, un temps dans une des trois chapelles ? J’opte pour le ressourcement dans la forêt. C’est après quelques pas que je me rends compte à quel point, être loin de l’affairement quotidien est très plaisant et nécessaire à mon bien-être.
Pour le programme de l’après-midi, nous avons l’occasion de créer ensemble une célébration religieuse grâce aux intelligences multiples. Chaque groupe devait proposer des idées en lien avec une intelligence (visuelle, kinesthésique, …). A la fin, nous nous sommes réunis pour mettre en commun toutes nos idées et ainsi créer la célébration : quel travail d’équipe, une myriade de possibilités ! La célébration s’est déroulée à la chapelle bleue en toute simplicité. Chacun a pu vivre un moment autant intérieur que collégial. Il était frappant de voir que nous étions sur la même longueur d’onde ; nous avons partagé un moment précieux sous la lumière bleue filtrée par les vitraux de la chapelle, un régal pour les yeux ! C’est un lieu où chacun peut se sentir bien.
La journée a filé à toute vitesse, il est maintenant temps de rentrer chez soi ! C’est avec dynamisme, des idées plein la tête que je reprends la route en ayant hâte de retrouver mes élèves le lendemain.
Emilie De Beusscher – professeur au Collège Saint Hubert