Parler de la fin de vie et de la mort est une entreprise délicate… Pourtant la mort ne devrait pas être un tabou, elle est au contraire à intégrer dans notre culture comme une phase naturelle de la vie.
Chacun devrait apprendre à vivre « en confiance », cherchant à trouver et à donner un sens à sa vie en sachant que la mort peut survenir à tout âge.

Le projet « Parler aux jeunes de la vieillesse, de la souffrance, de la fin de vie, de la mort et des soins palliatifs » se base sur la lecture d’un livre d’Attilio Stajano : « Prends mes mains dans les tiennes », éd. Mols, 2020, un livre de témoignages de l’activité d’un volontaire en soins palliatifs, un livre sur le sens de la vie tel qu’il est découvert dans les rencontres des derniers jours.
La lecture partielle de ce livre avec les jeunes est complétée par des informations générales sur l’approche de la fin de vie et sur les soins palliatifs, par des témoignages de bénévoles et par des discussions qui permettent aux élèves de réfléchir sur la souffrance, la maladie, la vieillesse, le deuil, le désespoir, l’amour, la joie, le bonheur, le sens de la vie.
Place est donnée aux élèves pour exprimer leurs émotions, nommer les sentiments qui en résultent, poser leurs questions, interagir avec les bénévoles, …
Le projet est divisé en trois rencontres (l’idéal pour que les élèves puissent rentrer pleinement dans le sujet) et idéalement aussi, chaque rencontre s’étend sur deux périodes de 50 minutes.
Nous pouvons adapter le projet en fonction de la classe et des élèves et éventuellement le concentrer sur deux rencontres de 2X5O min. Mais nous pensons qu’il sera plus difficile de réduire les séances à 50 min surtout si l’on souhaite que ces rencontres soient véritablement un lieu d’échange, de partage et d’écoute.
Les rencontres sont séparées l’une de l’autre par une ou deux semaines pour donner la possibilité aux élèves de lire le livre qui leur sera prêté.
Chaque rencontre est encadrée par deux bénévoles en soins palliatifs, dont Attilio Stajano (auteur du livre) ainsi que par un membre de la petite équipe responsable du projet (Annick Hilbert, chimiste et bénévole en SP, Alexandra Boux ou Marie Hubermont, responsables en pastorale scolaire et enseignantes).
Pour en savoir plus (RCF et Pastoralia):