En cette crise sanitaire du coronavirus, alors que le confinement est généralisé aux quatre coins de l’Europe, Fabrice Grosfilley revient dans son édito de ce jeudi 26 mars 2020 sur le décès de sa mère et les conséquences de ce confinement sur le deuil de nos proches.
Voici un diaporama à partir de l’homélie du Pape François du vendredi 27 mars, en incrustant plus particulièrement une voûte de la Chapelle des Espagnols où l’on voit la barque des apôtres ébranlée par la tempête et Pierre se jeter à l’eau pour rencontrer le Seigneur.
Parvis de la basilique Saint-Pierre Vendredi 27 mars 2020
« Le soir venu » (Mc 4, 35). Ainsi commence l’Evangile que nous avons écouté. Depuis des semaines, la nuit semble tomber. D’épaisses ténèbres couvrent nos places, nos routes et nos villes ; elles se sont emparées de nos vies en remplissant tout d’un silence assourdissant et d’un vide désolant, qui paralyse tout sur son passage : cela se sent dans l’air, cela se ressent dans les gestes, les regards le disent. Nous nous retrouvons apeurés et perdus. Comme les disciples de l’Evangile, nous avons été pris au dépourvu par une tempête inattendue et furieuse.